Vous êtes sur le point de démarrer un projet ambitieux. Vous avez déterminé la portée du projet, le budget, les objectifs à atteindre, les ressources chargées, les délais et les menaces possibles, mais avez-vous envisagé de choisir un mode de gestion ? Bien trop souvent négligée, le management est toujours très important. Dans la famille des méthodes traditionnelles de gestion active, « top-down » et « bottom-up » sont deux méthodes de gestion relatives.
L’importance du management
Un grand nombre d'études ont montré qu'en plus du contenu des tâches et de l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, le style de gestion est la norme de base pour garantir la qualité du travail.
Un gestionnaire attentionné encourage ses employés à faire de leur mieux. Il leur fait confiance, les valorise, les encourage, et notamment, apprécie leur travail, leur implication et les efforts réalisés. Les employés sont heureux d'être valorisés et appréciés, ils amélioreront leur efficacité au travail et espèrent investir plus d'argent dans le travail et dans la société.
À l’inverse, la gestion de la toxicité (despote, tyrans, micromanager, etc.) affectera gravement les performances, le bien-être et la motivation de l’équipe, et aura un effet néfaste sur l’environnement de travail.
Le management top-down
Le management top-down, également appelé management autocratique, est le plus courant. On est dans la gestion des commandes, les managers définissent les orientations, les projets, les objectifs et les tâches à suivre, qui sont ensuite transmis à l'équipe par les managers. Chacun est censé mettre en œuvre les instructions et s'efforcer d'atteindre les buts fixés par la hiérarchie. Les décisions apprennent au plus haut niveau et toutes les critiques ne sont pas toujours les bienvenues.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises fonctionnent de cette façon et la hiérarchie est dirigée par le directeur général (PDG), les cadres intermédiaires, puis par le chef d'équipe chargé de diriger les membres de l'équipe.
Le management bottom-up
Au contraire, le management bottom-up, il favorise le contrôle participatif, c'est-à-dire que tous les salariés sont impliqués dans le processus de décision. Par conséquent, les salariés aident à définir les projets, les objectifs et les tâches à accomplir. Les équipes sont indépendantes et font confiance au manager. Elles ne prennent pas de commandes, mais décident eux-mêmes comment travailler. On recherche l'expérience et la perception du niveau le plus « terrain » au sens opérationnel ou le plus « bas » au sens hiérarchique, et on se base sur ses initiatives et sa connaissance du secteur et du client pour prendre des décisions.
La gestion descendante a tendance à se développer, même si elle est encore minoritaire. Pourtant, même si elles ne l'ont pas appliqué à l'ensemble de l'organisation, on s’aperçoit que de plus en plus de sociétés (en particulier les startups) préfèrent le management bottom-up au sein de l'équipe, particulièrement dans la gestion de projet.